Ubud nous revoilà
Comme je le disais dans cet article dédié, Ubud est vraiment la ville incontournable de Bali, en tant que capitale culturelle et ville centrale de l’île.
Sa position stratégie permet de rayonner aux rizières en terrasse et aux temples alentours, ainsi que visiter les villages d’artisans où admirer sculptures en pierre et en bois.
Il y en a qui s'amusent quand les autres bossent
Tristan et moi travaillons la journée tandis qu’on envoie les parents visiter les lieux touristiques environnants que nous avons visité il y a deux mois déjà.
Sans nous, les parents font les touristes : en faisant de la balançoire au-dessus des rizières de Tegallalang, en prenant des photos avec les singes de la Monkey Forest, et apparemment en aidant les locaux à bâcher le riz… Il ne faut pas les abandonner trop longtemps ou ils vont finir par rester là avec les indos !
Ils se prennent aussi de sacrées saucées en scooter : on les avait prévenus, à Ubud, il pleut
Non mais regardez moi ces paysages sublimes 😍
On profite quand même de nos matinées pour aller se balader tous les 4 dans les rizières qui entourent Ubud, où Tristan explore sa nouvelle passion pour les panoramas :
On retourne dans nos endroits préférés d’Ubud comme le Sweet Orange Warung, un restaurant au milieu des rizières.
Et nous découvrons différents stades de culture du riz : en ce moment, ça pousse ! C’est tellement magnifique les rizières, on ne s’en lasse pas…
Notre villa de (riches) balinais
L’avantage d’être à 4, c’est que les logements sont beaucoup plus abordables. Tristan nous a donc dégoté une superbe villa toute en bois pour notre séjour à Ubud. Elle est SUBLIME.
Ce « canapé » ci-dessous est typiquement balinais : ici, les indonésiens sont toujours allongés dans ce type de petite cabane sur pilotis, dans les bars, le long des routes ou chez eux. Mais eux, ils n’ont pas de coussin !
Je suis complètement fan des portes sculptées balinaises et je veux absolument m’en ramener une en France. Pas très pratique dans l’avion vous me direz…
Fenêtre sculptée + vue de la chambre sur des toits balinais et des palmiers verdoyants , si ce n’est pas un compo parfait…
Ça, c’est quand les parents nous abandonnent à nos ordinateurs pour aller vadrouiller dans Bali #leseum
Dégustation de produits français !!! C’est le retour de l’APÉRO !
Bali, l'île des yogis🧘🏻♀️
Dans la famille, personne n’a jamais fait de yoga -à part moi. C’est l’occasion rêvée de leur faire tester ! Je réserve donc un cours de yoga pour débutants (10€/personne) au Ubud Yoga Center. Oui mais à Bali, des débutants, il n’y en a pas beaucoup : lorsque la prof demandera « Qui n’a jamais fait de yoga ici ? », seuls Tristan, Eric & Nathalie lèveront la main parmi la trentaine d’élèves installés sur les tapis. Ça promet !
Nous faisons un cours de yoga Ashtanga, une forme de yoga plutôt douce et donc abordable. Les postures sont lentes, répétées de nombreuses fois, c’est plutôt idéal pour les débutants. Mais dans la salle où nous sommes nombreux, il fait vraiment super chaud, un bon 28°C au moins, et les clim’ ne semblent pas fonctionner… On meurt de chaud !! Je crois qu’aucun d’entre nous n’a jamais autant transpiré, on dégouline littéralement sur nos tapis
Et en plus, le cours est plutôt intense car la prof essaye de s’adapter aussi à ses élèves réguliers : Nathalie réussira même à faire la position Sirsasana, celle où on est en équilibre sur la tête !
Et bravo à Eric pour avoir suivi un cours de yoga en anglais sans connaitre un mot d’anglais : on peut dire que c’était intense. J’ai eu des courbatures affreuses partout pendant 3 jours après ce cours de yoga…!
Voici nos têtes après 90 minutes de yoga : é-pui-sés.
Du coup, évidemment, rien de mieux qu’une coco fraiche et un plongeon dans la piscine de la villa pour s’en remettre !
Amed partie II
On était obligés d’amener les parents à Amed : c’est notre village coup de coeur où nous avons passé tout le mois de novembre.
C’est ici que l’on se sent le plus chez nous : on y a nos adresses préférées pour manger, on reconnait les gens dans la rue et on a notre appartement à Minory Guesthouse d’un excellent rapport qualité-prix.
Cela fait bizarre d’y revenir : on s’y sent bien mais la pluie a ramené les déchets sur la plage, et c’est la saison très très creuse, il n’y a presque plus aucun touriste dans la rue. Tristan & moi retournons travailler au Blue Earth tandis que les parents vadrouillent en scooter dans la vallée de Maha Gangga. Ils ont la chance d’être en vacances, eux !
On leur fait découvrir nos endroits préférés, dont le Jolie Best View, un warung qui domine la plage de Jemeluk avec une vue sur le volcan Agung.
Coucou les poissons
Evidemment, à Amed, on fait du snorkeling (avec nos nouveaux masques qu’on a eu à Noël !) et de la plongée en bouteille.
Eric & Nathalie font donc leur baptême à Tulamben, c’est-à-dire une plongée au-dessus de 12 mètres avec un moniteur francophone. Pour eux c’est un sacré challenge car ils n’ont pas eu que des bonnes expériences de plongée précédemment et partent avec une grosse appréhension : bravo à eux pour avoir réussi à surmonter leurs peurs !! Ils ont le droit aussi à leur petite vidéo pour immortaliser leur plongée :
Tristan et moi, fraichement diplômés du niveau 1, faisons une « fun dive » sur l’épave de Tulamben. Une « fun dive », c’est juste une plongée pour le plaisir.
Pour nous, c’est la troisième fois que nous plongeons sur l’épave : une première fois lors de notre baptême et une deuxième fois de nuit où nous avons pu observer d’énormes mérous. Mais cette fois-ci, notre moniteur balinais nous fait passer à travers les petits trous de l’épave !! C’est challengeant, effrayant un peu aussi mais on est super contents de l’avoir fait. C’est juste très compliqué de respecter les coraux… ils ont pris quelques petits coups de palme… Pardon les coraux
Notre vidéo de plongée n’est pas terrible, on aurait du récupérer les rush auprès de Abysse. Nous avons vu des raies pastenagues à tâches bleues, des poissons-clowns, une murène, mais nous avons surtout pris le temps d’admirer l’épave en détail : son gouvernail, ses coins et recoins… Plus on fait de la plongée, mieux nous gérons notre équilibre. Quel bonheur d’être sous l’eau !
Les parents, eux, sont surtout contents et soulagés d’avoir réussi à plonger
La mauvaise surprise du séjour
Il y a une chose qu’on avait un peu expérimenté à Gili qui ne me plait, mais alors, mais PAS DU TOUT : les séismes.
Et manque de bol, lors de notre court séjour à Amed (3 jours !), il y a eu une activité sismique intense. Comme on peut le voir sur ma capture d’écran, par exemple en l’espace de 2 heures le 13 décembre 2022, nous avons subi 3 séismes de magnitude 4-5. Et je peux vous dire que cela fait très très peur. En plus, là où les plaques bougent, c’est juste à côté d’Amed, à une vingtaine de kilomètres de la côte…
La bonne nouvelle c’est que normalement, la zone n’est pas sujette aux tsunamis car il s’agit plus d’une mer que d’un océan, mais tout de même, notre logement est à 15 mètres de la mer et ça tremble pas mal !
Ce qui fait le plus peur, c’est aussi la réaction des balinais : lorsque la terre se met à trembler, tout le monde court affolé dans la rue. Apparemment, la nuit, ils dorment sur un matelas sur leurs terrasses pour éviter d’être sous leur toit…
Nous vivons au premier étage et je ne suis pas du tout rassurée de ressentir les tremblements de terre alors que je suis en réunion avec la France. A chaque fois, je décampe en trois secondes.
Et après, c’est comme le mal de terre, j’ai encore l’impression que ça bouge alors que c’est fini.
Finalement, je suis contente qu’on parte d’Amed !
Arak attack
Parce que les parents aiment boire nous sommes dans la région de production de l’arak, avant de partir d’Amed, nous demandons à notre taxi du jour de nous montrer une fabrique d’arak, l’alcool local.
Il s’agit d’un alcool typique de Bali, distillé à partir de riz, de palme ou de coco. C’est plutôt fort, ~40° donc l’arak se consomme mieux en cocktail.
Le fameux « Arak attack » est une version Arak + jus d’orange, mais je préfère la version Arak Madu qui ressemble un peu à un mojito : Arak + citron + miel. Ce sont les cocktails les moins chers à Bali, 3€ le verre, qu’il nous arrive de consommer le weekend sur la plage
Il n’y a pas vraiment de fabrique officielle d’arak : ici, chaque famille distille son propre alcool. Notre chauffeur nous emmène donc chez son beau-frère pour nous montrer l’atelier familial. L’installation est balinaise : des bidons de plastique, des tuyaux et casseroles en alu sur deux plaques de gaz, et l’arak est embouteillé en bouteilles en plastique. Tadaaaa !
Le beau-frère achète le jus de coco ou de palme à un revendeur, il distille ensuite l’alcool dans son « atelier » et revend ensuite l’arak à des restaurateurs du coin pour que Chloé & Tristan puissent siroter leur arak madu le soir au bord de l’eau.
Etape obligatoire : la dégustation. Comme vous pouvez le voir à ma tête, c’est fort !