C’est extrêmement dur de synthétiser tout ce qu’on a découvert en 3 mois à Bali mais je voulais quand même lister tout ce qui fait la particularité et le charme de l’île, selon nous, pour garder le souvenir de ces petites choses qui font toute l’âme de Bali et des balinais. Tout ce que l’on a appris est compilé ici !
Notre recommandation d'itinéraire
C’est celui qu’on a proposé aux parents ! Cet itinéraire permet de découvrir les plages de surf de Seseh et d’Uluwatu, d’admirer les coraux à Amed en plongée & snorkeling, de profiter de la richesse culturelle balinaise à Ubud et de randonner dans les montagnes de Munduk.
- En deux semaines, ajouter une virée aux îles Gili et prendre du temps pour découvrir la vallée de Sidemen et grimper le Batur
- Nous n’avons pas eu le temps de visiter l’île de Nusa Penida… c’est une bonne raison pour revenir un jour en Indonésie !
Quand venir à Bali ?
D’avril à décembre. Eviter les mois de juillet & août où il y a énormément de touristes, dont particulièrement des français (et les français aiment tous les mêmes endroits : Amed, Sidemen, les lieux culturels…).
Nous en octobre-décembre, on a surtout croisé beaucoup d’australiens sur la côte Ouest et de russes à Ubud.
Que faire à Bali ?
- Plonger sur l'épave de Tulamben, de jour comme de nuit
- Assister au lever du soleil depuis le sommet du volcan Batur
- Rouler en bicyclette sur les plages de sable blanc à Gili Air
- Observer les villages et rizières de la vallée de Sidemen
- Assister à un spectacle de danse traditionnelle à Ubud
- Diner les pieds dans le sable à Jimbaran
- Tester le massage balinais (attention c'est rude)
- Surfer dans les vagues de Canggu
- Randonner dans les cascades de Munduk
- Prendre un cours de cuisine balinaise
- Rouler en scooter sur les routes d'Uluwatu
- Faire du snorkeling à Amed, encore et encore
Un concentré de bali
Les animaux sont nos amis
Au grand désarroi de Tristan, l’île de Bali est surpeuplée de « petits chiens jaunes » comme dirait Mamie Rose. Ce sont en effet tous des chiens de la même race, souvent rongés par la gale.
Le plus étrange pour moi qui adore les animaux, c’est qu’ils ne sont pas habitués à être câlins avec l’homme comme nos chiens de France : ils ne recherchent pas le contact, au contraire… Ici, un chien, ça traine juste sur la route et ça aboie les passants et les scooters pour s’occuper… et faire galoper Tristan !
Estelle serait contente : ici, (presque) pas d’araignées. Les geckos font tout le boulot ! On les voit sortir par dizaines le soir, se poster auprès des lumières à attendre que les insectes se posent… pour n’en faire qu’une bouchée.
Mes lecteurs languedociens sont bien habitués aux geckos qui apparaissent chez nous sur les façades illuminées les soirs d’été. Mais ici, il y a leur version XXL : le gecko tokay. Il n’existe qu’un individu par maison et il se met à roucouler puis à hurler « to-kay ! » si un autre individu ose s’approcher de son territoire. J’adore son cri, c’est l’hymne de Bali 🎵
C’est un immense gecko grand comme une main, farouche et qui vous attaque à coups de caca qui tombe du plafond sans prévenir. Il mange les moustiques, les blattes et les grillons alors oui, on l’aime.
Dans les rizières, on observe souvent les canards à la baguette, ces canards très fins qui mangent les algues et insectes des rizières (et qui finissent dans les assiettes 🦆🦆 )
Et surprise, quand il pleut, des escargots géants et crapauds sortent de leurs cachettes ! J’ai d’ailleurs à Seseh sauvé un couple de crapauds de la noyade, sauvetage dont je suis super fière.
Après mon amour sans limite pour les coatis du Mexique, j’ai trouvé mon nouvel animal totem (il dort tout le temps) : le luwak. Et en plus il fait du bon café, comme j’en parle dans cet article !
🎶 En musique pour avoir la référence au titre 🎶
La plus grande diversité animalière de Bali, c’est celle que l’on observe en plongée sous-marine ou en snorkeling. Quelle incroyable richesse… Des poissons de toutes les couleurs, des serpents venimeux ou inoffensifs, des murènes et des mérous géants, des bancs de poisson gris qui vous encerclent, des tortues vertes, des rémoras, des raies pastenagues… Si seulement on avait un livre sous l’eau pour apprendre à reconnaitre tout ce que l’on voit !
A Tanah Lot, nous sommes tombés sur de très grandes chauve-souris endormies. Ici l’échelle n’est pas représentée, mais pour vous rendre compte, je dirais qu’elles étaient plus longues qu’une baguette de pain… Elles étaient immenses ! Pas sûre qu’elles ne mangent que des moustiques…..
Pour ceux qui ne le savent pas, la langue de la chauve-souris est rose : zoomez sur la photo, elle tire la langue !
Un soir au coworking Outpost d’Ubud, une chauve-souris était perdue dans la grande salle de travail et nous l’avons regardée voler en panique pendant au moins une heure… J’ai réussi à m’échapper du coworking avant elle, pauvre bichou.
Merci Mère Nature
On peut dire que Tristan et moi ne sommes pas de grands botanistes : reconnaitre un arbre n’est pas notre expertise la plus reconnue…
Pendant notre séjour, nous avons quand même essayé d’apprendre à nommer les plantes autour de nous. Comme le frangipanier avec ses fleurs si caractéristiques, qu’Erwin nous offrait chaque jour dans le studio d’Ubud.
Nous savons aussi reconnaitre les plants de manioc : ça y est, on peut s’inscrire à Koh Lanta !
a table !
Oui oui oui oui oui. C’est une destination facile pour trouver de la nourriture végétarienne : déjà, les bobos occidentaux que nous sommes fréquentent massivement les restaurants de touristes. On se croirait à un brunch parisien. Les restau pour touristes sont beaux, bien décorés et ont une carte de plats de chez nous : avocado toasts, matcha latte, scrambled eggs, smoothie bowls, pâtes carbonara vegan, salade de quinoa (le cliché)…. Bali, c’est l’endroit parfait pour les expats bobo-branchés de Paname (coucou Tristan & Chloé).
Mais les warungs se débrouillent bien aussi avec à la carte le fameux nasi goreng (riz frit), le mie goreng (nouilles fries), le curry au tofu, le gado-gado ou le nasi campur végétarien. Le tofu et le tempeh venant de chez eux, l’alternative à la viande est toute trouvée !
En général, ce sont ces 5 plats cités ci-dessus que l’on retrouve dans absolument tous les warungs. En bord de mer, le poisson grillé est souvent aussi à la carte : mahi-mahi, barracuda ou thon.
Par contre, il est plus difficile de s’alimenter pour une végétarienne dans les bouis-bouis où vont les locaux : dans leurs petits stands en bord de route, on ne retrouve pas grand chose qui semble végétarien…
Pour les boissons, leur unique alcool fort est l’arak dont je raconte la fabrication ici. Les autres alcools forts comme le rhum, le whisky… sont importés et coûtent super cher. Les balinais consomment un peu de bière locale, la Bintang ou la Singaraja. La Bintang surtout !
Niveau café, on ne peut pas dire que ce soient les rois du monde. Ils proposent le « Bali kopi » à 1€ chez eux : c’est du café à la turque qui se dissout un peu dans l’eau. En toute honnêteté, ce n’est pas terrible mais c’est le café le moins cher et le plus fréquemment rencontré alors, pas le choix, on s’y fait !
Dans les guesthouses, au petit déjeuner, on retrouve toujours la même chose. Des pancakes (verts) à la banane ou à l’ananas, des oeufs brouillés et une salade de fruits locaux comme de la papaye, de l’ananas, de la mangue et de la pastèque.
A noter que les oranges et les avocats ici ne sont pas bons du tout !
Les balinais ne fréquentent pas du tout nos restaurants et warungs de touristes. Par souci d’argent et de culture, ils sont habitués à manger le même repas matin-midi-soir cuisiné par leur famille. Donc le petit déjeuner de café-avocado toast, ça, ils ne connaissent pas. Le matin chez eux, c’est mie goreng… Bouark !
Dis moi qui tu es, je te dirai qui je suis
mi casa es su casa
Les balinais vivent en famille dans une maison qui est en fait plutôt un ensemble de pavillons. Cette vie en communauté se traduit dans les profondes valeurs d’entraide et de solidarité dont ils font preuve : un balinais courra à ton secours si tu as une panne d’essence et fera appel à tout son réseau pour te trouver un chauffeur en moins de 5 minutes
Les balinais se marient vers 25 ans, mais le mariage coûte cher. Notre chauffeur Kadek nous a fait bien rire lorsqu’on lui a demandé s’il était marié : son problème, ce n’était pas de trouver sa future femme, c’était de trouver de l’argent
En effet, à leur mariage, ils invitent la terre entière à manger pendant plusieurs jours. Ils doivent offrir le fameux babi guling, le cochon à la broche, à tous les invités : le mariage coûte donc vraiment cher Et les femmes qui viennent de se marier doivent aller vivre dans la maison de leur nouvel époux…avec la belle-famille !
Comment tu t'appelles ?
Quelque chose d’atypique à Bali, ce sont leurs prénoms. Ils s’appellent tous pareil, c’est un calvaire ! Au début, dès qu’on rencontrait quelqu’un, homme ou femme, ils nous disaient toujours : je m’appelle Kadek. Impossible de distinguer mes nouveaux contacts dans mon répertoire : le Kadek à la voiture bleue ou Kadek la prof de cuisine ??
Puis on a appris que c’est parce que dans la tradition balinaise :
– le premier né s’appelle toujours Wayan ou Putu
– le 2ème enfant Made ou Kadek
– le 3ème enfant Nyoman
– le 4ème enfant Ketut
– et s’il y en a un cinquième, ça recommence et ce sera Wayan ou Putu, et ainsi de suite.
Donc avec 6 prénoms dans l’île, c’est normal qu’on rencontre uniquement des gens qui s’appellent pareil ! Ils ont d’autres surnoms pour qu’ils puisent quand même se distinguer entre eux, sinon quel enfer, mais ils ne se présentent à nous qu’avec leur prénom balinais. Appelez moi Kadek désormais !
Metro boulot dodo
Le premier mot qu’on nous a appris en bahasa, c’est « pelan-pelan » qui veut dire Doucement. Si on nous a appris ce mot, c’est vraiment parce que Bali c’est l’antipode de Paris. Ici, c’est TRANQUILLE. Personne n’est stressé, l’ennui et l’attente font partis de la vie quotidienne, ils sont des experts du Ne rien faire.
Chaque famille essaie de monter son petit business en vendant des bricoles ou en ouvrant un warung. Les balinais travaillent tous les jours et n’ont pas de vacances, mais ils n’ont de toute manière pas d’argent pour partir où que ce soit : tous les balinais que nous avons croisé n’avaient pas visité d’autres villes que la leur… et ne parlons même pas d’île !
Leurs revenus passent en priorité dans la nourriture évidemment, mais aussi dans les offrandes (j’ai lu que les offrandes pouvaient représenter jusqu’à un tiers de leurs revenus !), et les hommes aiment aussi beaucoup parier. Le pari est illégal en Indoésie, mais ils le pratiquent entre amis en organisant des combats de coqs (on n’a pas réussi à y assister, on n’a pas rencontré quelqu’un qui y allait) ou en pariant sur des matchs sportifs. On nous parlait tout le temps de la Coupe du Monde car beaucoup avaient parié sur la France et se désolaient de notre échec en finale !
Les habitants passent beaucoup de temps à attendre d’avoir du travail : un chauffeur nous avait dit que nous avions été ces seuls clients en trois semaines. Et le reste du temps ? Il attend.
au tableau !
Les enfants balinais sont adorables : en traversant les villages à scooter, nous avons le droit à plein de petites mains agitées qui nous crient « hello », tout sourire. On a d’ailleurs remarqué que les petits indonésiens sont bien sages par rapport aux enfants de chez nous : on n’en a jamais entendu un seul pleurer !
A Bali, les enfants ont école le matin seulement, de 7h à midi, mais 6 jours par semaine, et ce, de leurs 6 ans à leurs 12 ans. Après l’école, ils trainent souvent avec leurs parents, au boulot ou à la maison. Les écoliers portent des uniformes : la couleur de l’uniforme peut varier chaque journée, le bleu pour le lundi ou le rouge pour le samedi, selon la matière étudiée ce jour-là… C’est donc là un petit budget pour les familles !
Et à l’école, il y a des cours de religion selon leur religion : hindouisme, christianisme, islam, mais rien d’obligatoire.
VISHNU JESUS BUDDHA ET MAHOMET
La population est à 90% hindoue mais fait preuve d’une incroyable tolérance religieuse en raison de son appartenance au plus grand pays musulman du monde, l’Indonésie. On y trouve donc aussi quelques églises ou mosquées. On peut manger des hamburgers avec un steak alors que la vache est sacrée dans l’hindouisme, ou du babi guling, le cochon à la broche. C’est comme si rien n’était interdit !
Les balinais font des offrandes TOUS LES JOURS et partout : devant leur entrée, sur les autels et temples, sur leurs scooters, des fois devant notre chambre… Il s’agit de petits paniers en feuilles de cocotier ou de bananier remplies de riz, de fleurs et d’encens, que les oiseaux, les chiens et les chats attendent chaque jour impatiemment pour déjeuner gratos. Les offrandes sont déposées par terre (segehan) ou sur les autels (canang sari). Les balinais les arrosent d’eau en faisant leur prière. Les prières permettent de maintenir l’équilibre entre le paradis et l’enfer pour apporter la sérénité et la paix sur la terre.
Parfois, ils revêtent leur tenue de cérémonie et se collent du riz sur le front. Lorsque nous sommes partis de Bali le 4 janvier 2023, c’était le jour de Galungan, une fête religieuse extrêmement importante. Tous les balinais étaient habillés en tenue de cérémonie, les restaurants et boutiques étaient majoritairement fermés pour la première fois de notre séjour, et les villageois s’étaient surpassés en offrandes et en installation de penjors dans les rues.
Notre chauffeur préféré, Kadek, nous a donc emmené à l’aéroport vêtu de sa tenue de cérémonie et avec des grains de riz sur le front.
Ces grains sont posés sur le front au milieu des yeux après la prière pour signifier que les dieux nous ont béni et pour qu’ils nous accompagnent. C’est aussi le symbole du troisième oeil .
C’était un bel aurevoir avant qu’il ne fonce retrouver sa famille au temple !
J’ai été surprise à Bali de découvrir leurs temples noirs.
Avant de venir, je m’attendais aux temples colorés hindous que j’avais observé au Sri Lanka mais les temples balinais sont en fait extrêment sobres : du sol aux toits de meru, tout est noir et les quelques sculptures sont des petits monstres aux visages déformés parfois vêtus du poleng, ce tissu noir et blanc sacré. Evidemment, la raison pour cette couleur vient des matériaux vernaculaires utilisés pour la construction : le sable volcanique.
Et étonnament, il n’est pas nécessaire non plus de se déchausser avant de rentrer dans leurs lieux de culte, il suffit juste d’être vêtu d’un sarong et d’une ceinture.
Bali est surnommée l’île aux milles temples. En effet, il y en a vraiment partout et se confondent avec les habitations. Eric & Nathalie pénétreront d’ailleurs dans ce qu’ils pensaient être un temple alors qu’il s’agissait d’une maison !
Les balinais ont plusieurs temples :
– un petit ou grand autel dans leur maison selon leur niveau de vie. Par exemple, chez Erwin à Ubud, il avait un magnifique petit autel dans son jardin dans lequel il portait chaque matin des offrandes et allumait de l’encens
– au moins 3 temples dans chaque village : celui pour Brahma en direction du Gunung Agung, celui pour Vishnu au centre du village, celui pour Shiva dirigé vers la mer, où ils se réunissent pour les « cérémonies » avec leurs familles et voisins, comme lorsque nous avons été invités par Edy avant de grimper le Batur
– les temples directionnels et les temples de la mer, ces 9 temples sacrés de l’île où tous les balinais peuvent se rendre car ils n’appartiennent à aucune communauté ou aucun village en particulier. Sinon, ils ne fréquentent que les temples de chez eux.
Ces 9 temples sacrés sont ceux que les touristes visitent le plus :
- le Tanah Lot, cet îlot accessible uniquement à marée basse
- le Pura Luhur Uluwatu au milieu des macaques et qui fait face à l’océan que nous avons visité avec les parents
- le Pura Gunung Kawi avec des niches creusées à même la falaise
- le Pura Ulun Danu Bratan sur les bords du lac Bratan
- le Pura Taman Ayun avec ces merus à 11 toits : c’est le premier temple que nous avons visité, et sous la pluie !
- + le Pura Lempuyang où nous n’avons pas voulu aller car il est sur-fréquenté par les touristes pour faire des photos, le Pura Besaki, le Pura Tirta Empul et le Pura Luhur Batukaru
vroum vroum
Honnêtement la réponse est Non. Comme nous a dit un français croisé à Sidemen, « Bali en voiture, c’est un joli film. Mais Bali en scooter, c’est une expérience. »
Alors certes, c’est un challenge, il faut conduire à gauche, la circulation est intense dans certaines régions de l’île, il faut toujours se munir d’une rain coat en cas d’averse intempestive, mais Bali sans scooter ce n’est pas Bali. Je remercie d’ailleurs mon chauffeur privé pour m’avoir conduit par tous types de route et de météo !
Il n’y a de trottoir quasiment nul part, ce qui fait que marcher est extrêmement dangereux, la nuit tombe vite, les rues ne sont pas éclairées et les chiens montent la garde partout…
Non, TOUT est possible. Véhiculer 4 personnes avec un seul scooter (coucou les Bance), l’utiliser pour le travail agricole ou pour déplacer des penjor, balader son chien, vendre de la nourriture en restau-mobile, trimballer sa planche de surf pour aller surfer… Rien n’est impossible. C’est le mantra balinais.
Le mobilier balinais
Grosso modo, la déco balinaise, c’est exactement celle qui est à la mode en ce moment sur Pinterest et Instagram. C’est naturel, c’est sobre, c’est beau. Des fois un peu trop sobre pour que nous soyons suffisamment bien installés pour travailler !
Tous les logements de Bali se ressemblent. Ici, pas d’Ikea !
Saya bisa Bahasa
Au début, plein de bonne volonté, nous avons téléchargé l’application Duolingo pour apprendre le bahasa, la langue de l’Indonésie.
Déjà, première bonne surprise : c’est super facile à lire et à prononcer, il n’y a pas d’accent bizarre, un a est un a.
Deuxième bonne surprise : il n’y a pas de conjugaison ou de grammaire. Pour parler du futur, tu ajoutes « demain » et pour parler du passé, tu ajoutes « hier ». Et voilà, pas besoin de conjuguer !
Mais finalement, les balinais parlent tous un rudiment d’anglais : on se rend vite compte qu’il n’y a pas besoin d’apprendre les mots du quotidien en indonésien pour échanger avec eux. Cela nous a vite découragé d’apprendre le bahasa, d’autant plus que lorsque nous tentions de caler quelques petits mots en indonésien, ils étaient super contents mais voulaient tout de suite nous apprendre le balinais… Oui mais le balinais, on ne peut pas l’apprendre sur Duolingo, la langue n’est pas proposée à l’apprentissage ! Et en plus, tous les panneaux et les menus des restaus sont écrits en bahasa. On ne lit du balinais nul part et c’est donc bien plus dur à apprendre pour moi qui ai une mémoire visuelle.
On a donc rapidement abandonné l’apprentissage du bahasa et on s’est contentés de nos petites bases (la nourriture, bonjour merci au revoir à bientôt comment ça va ça va bien) en enrichissant notre vocabulaire d’un peu de balinais pour leur faire plaisir.
Merci et De rien en bahasa et en balinais :
Terima kasih – Sama-sama !
Suksma – Melawi !