Nos premiers jours à Ubud sont...humides
Nous avons rencontré pas mal d’habitués de Bali qui nous ont partagé leur étonnement : il pleut beaucoup plus que d’habitude en ce mois d’octobre ! Cela nous rassure, les pluies diluviennes ne sont donc pas habituelles…
Comme les locaux, la rain coat (cape de pluie) devient notre meilleure amie. Sans elle, nous serions trempés comme des soupes.
Montpelliéraine que je suis, ces averses orageuses me rappellent nos épisodes cévenoles. Le normand (coucou Tristan) par contre, lui, est époustouflé par ces quantités d’eau qui tombent du ciel, bien loin du crachin de chez lui… Et oui, c’est ça de la vraie pluie !
Heureusement, les orages sont très localisés et ne durent pas plus d’une heure. Et ils étaient très présents la première semaine, mais on a le droit à une météo merveilleuse (meilleure qu’en France malgré vos 28°C oui oui) la deuxième semaine, avec les coups de soleil qui vont avec !
Et c'est aussi La reprise du boulot
On le savait : les vacances sont finies…. Donc Ubud pour nous, cela signifie aussi la reprise du travail et l’adaptation au rythme tourisme-boulot ! S’organiser avec les horaires françaises nous prend quelques jours de profonde réflexion : Tristan travaille de ~9h à 22h et je ne travaille que de 15h à 22h (j’ai gardé mon poste en freelance pour Bayard jusqu’à la fin de l’année, pour ceux qui se demandent). On essaye généralement de faire des visites lors d’une grosse pause dej, entre 12h et 15h, mais il y a parfois des ratés selon la météo et la faim.
Au début, on se rend dans les coworkings d’Ubud en profitant des offres d’essai :
Il y a pas mal de monde dans les coworkings mais ce n’est pas gênant : tout le monde parle des langues différentes lors de leurs visio, donc notre cerveau fait complètement abstraction des voisins parce que dans tous les cas, on ne comprend rien !
Chose rare : on n’a jamais croisé d’autres français dans ces coworkings. Quelques australiens, quelques russes et des langues européennes inconnues au bataillon.
Rapidement, seul Tristan se rend quotidiennement au coworking Outpost où il a ses habitudes (l’accueil avec son prénom, son petit café du matin, sa salle silencieuse pour bosser) et je préfère me rendre dans un café ou travailler depuis chez nous parce que c’est gratuit.
Mais qui est erwin ?
Erwin, c’est l’hôte chez qui on vit. On loue d’abord la première semaine une chambre dans sa villa avec piscine. La vue sur le jardin est superbe mais on n’est pas fan de la chambre qui manque de lumière et dont la déco est minimaliste. Erwin est super sympa (et très bon cuistot) : bavard, il prend toujours le temps de nous raconter un bout de sa vie quand il vient tous les jours faire le ménage et déposer des fleurs par-ci par-là dans la chambre. Quel bonheur ce ménage quotidien…! Erwin vient de Sumatra et a d’abord appris l’anglais en faisant guide dans la jungle de Sumatra. Il est ensuite venu à Bali pour développer son activité : désormais, il loue 4 chambres aux touristes et s’occupe du jardin et du ménage. Il a une quarantaine d’années bien qu’il ne sache pas exactement son âge (ici, personne ne fête pas son anniversaire et les gens d’un certain âge ne connaissent pas leur date de naissance exacte), et il vient d’une famille de 9 enfants. Sa famille est toujours à Sumatra, où il a de nombreux neveux & nièces qui vivent tous dans la maison familiale. On passera un super séjour chez lui, avec les 2 papys hollandais qui louent les 2 autres chambres : des petits jeunes d’environ 75 ans qui restent chez Erwin pendant 6 mois !
La deuxième semaine, on déménage pour le studio juste à côté : cette fois, on a un logement pour nous seuls avec une cuisine et un petit jardin. Les offrandes sont à notre porte tous les jours et des fleurs fraiches sur notre table tous les matins. C’est-y pas beau la vie…
Pour donner une idée des prix en dernière minute via Airbnb : une nuit dans la petite chambre coûte 25€ et une nuit dans le studio coûte 32€.
les activités ubudoises
A Ubud, il y a plein de choses à faire. C’est pourquoi on a prolongé notre séjour pour y rester deux semaines !
- Se balader dans les rizières et sur la crête de Campuhan
- Prendre un cours de cuisine
- Rencontrer les singes de la Monkey Forest
- Faire du shopping au Ubud Art Market
- Assister à un spectacle de Kecak
En images pêle-mêle, les photos de nos balades dans Ubud (attention, il y a beaucoup d’images, il faut être patient pour le chargement) :
Nos sorties shopping – vous remarquerez les nouvelles acquisitions déjà portées ! Les petits shops se ressemblent beaucoup : énormément de textile, pas mal d’objets déco à base de bambou, bois ou coco et quelques bizarreries dont je ne mettrai pas de photos ici sous peine de choquer un public non averti.
On a rencontré plein de nouveaux copains à la Monkey Forest. Plutôt sympas, très gourmands, ils sont plus d’un millier d’individus à vivre dans cette forêt où de nombreux touristes viennent les observer. Ce sont des macaques crabiers, en statut de conservation « Vulnérable » : c’est pas terrible, c’est l’étape avant « Quasi menacé ».
Et nous avons assisté un soir à un spectacle de kucak, dont je vous invite à regarder en vidéo pourquoi cela porte ce nom… Le spectacle d’une heure coûte à peu près 8€ et ça vaut le détour : c’est surprenant ! On n’a pas compris toute l’histoire -c’est un peu comme à l’opéra, si tu n’as pas étudié le scenario tu ne comprends pas grand chose- mais l’interprétation et le cadre sont déjà très dépaysants à eux seuls.
A la fin du spectacle, un homme marche dans les cocos enflammées (pieds nus sinon ce n’est pas drôle) et c’est ce qu’il m’a été donné de plus beau à voir en termes de « jeu avec le feu ». Indescriptible mais magnifique.
Et avez-vous déjà vu des français contents de retrouver la nourriture française ?
En parlant de cuisine, je vous partage ici les recettes de cuisine apprises lors de notre cours avec Kadek, une voisine chez qui on avait mangé en arrivant sur Ubud et dont la nourriture avait rendu Tristan malade… Une semaine plus tard, pas de rancune, c’est pardonné : on y retourne avec plaisir pour apprendre à cuisiner ! Et spoiler : il y a du boulot…
C’était le récit de notre séjour à Ubud du 14 au 30 octobre 2022, capitale culturelle de Bali.
Sampai jumpa !
