Bienvenue à HCMC

Pourquoi Ho Chi Minh ?

La venue des parents a été l’opportunité pour refaire un tour complet de l’île de Bali et explorer les dernières régions qui nous étaient inconnues, comme les montagnes du centre ou la presqu’île de Bukit.

Puis on s’est demandé : Où va-t-on maintenant ? Où nous installons-nous à Bali en ce mois de janvier 2023 ?

Nous n’avons pas trouvé de réponse. Il fallait qu’on refasse notre visa indonésien, le mois de janvier est très pluvieux à Bali, on avait fait notre tournée d’adieu, bref, tout coïncidait : il était temps de partir.

Le sud du Vietnam s’est imposé car la météo y est clémente en ce début d’année : Ho Chi Minh nous voilà !

Bon on s’est tellement précipités dans notre décision qu’on n’a pas reçu nos visas vietnamiens à temps, visas qui auraient dû nous permettre de rester un mois dans le pays. Nous entrons donc au Vietnam le 4 janvier 2023 avec un visa de 15 jours seulement pour découvrir Ho Chi Minh…

La folie des scooters

Les premières impressions sont les plus fortes. Quelle intensité dans cette ville ! Avec près de 10 millions d’habitants à Ho Chi Minh, anciennement appelée Saigon sous le protectorat français, et 4 millions de scooters, ça GROUILLE ! On évolue difficilement à pied : les trottoirs qui ont le mérite d’exister sont surchargés de scooters et de stands de street food, ça roule dans tous les sens, c’est une fourmilière d’humains. Et encore, nous ne sommes que dans le District 1, l’arrondissement le plus « riche », celui des expats et des centres financiers.

On avait été habitués à Bali à la circulation chaotique, mais là c’est un autre niveau. A HCM, le transport de tout et n’importe quoi sur son scooter est encore plus prodigieux qu’à Bali : les vietnamiens de la capitale économique, plus « riches », possèdent plus de choses. On les observe transporter une télé, des cartons d’œufs ou des packs de glaçons (sous 30°C, c’est une course contre la montre)… Il n’y a aucune limite !

Tout se fait au klaxon, personne ne regarde derrière soi et certains n’ont même pas de rétroviseurs. La ville est donc un joyeux tintamarre.

On se rend vite compte qu’évoluer sans deux-roues sera difficile. Prendre des Grab (les Uber locaux) ou se déplacer à pied est vraiment pénible. Tout le monde a son propre scooter ici.

Mon super chauffeur prend donc son courage à deux mains et on adopte notre petit bolide bleu au bout d’une semaine.

On se mêle dans le flux des motobilistes (comment dit-on ??) et observons leur aisance à toute épreuve. Il n’y a jamais de chargement trop grand pour eux !

Je suis également ra-vie que le loueur de scooter ait senti ma joie de vivre intérieure et m’ait volontairement proposé le plus beau casque disponible : Pikachu

Je fais genre que je conduis mais non, toujours pas. Le scooter au moment de la photo est en fait victime d’un peu dégonflé… 

J’ai définitivement eu le plus beau casque d’entre tous

Ce tee-shirt illustre bien la conduite ici : les feux rouges sont optionnels. Comme disent les blogs, pour traverser une route à HCM, il faut fermer les yeux, se lancer et prier. Les scooters devraient vous éviter 🤞 Le sentiment en atteignant le trottoir d’en face est grisant : on se sent surpuissants, et on sait que notre bonne étoile est toujours là !

Du mobilier de minimoys

On se croirait des géants au milieu de ce peuple de petits gens. C’est aussi que leur mobilier est ridiculement petit : ils s’asseoient sur des chaises qu’on croirait être destinées aux enfants ! Les viets mangent à toute heure dans la rue sur leurs petits tabourets de plastique aux stands de street food. Cela change de Bali où les balinais ne mangeaient jamais dehors. Je suis surprise aussi de voir les femmes d’un certain âge porter leur chapeau conique, le Non La. Pourquoi ? Le ciel est gris et le soleil rare à Ho Chi Minh, d’autant plus sous des parasols…!

Et finalement, leurs mini-tabourets sont plus confortables qu’ils en ont l’air !

La folie du café

Le café à Ho Chi Minh est une RELIGION. Sans blague, il y a autant de cafés que de scooters, partout, tous les vingt mètres. Ils boivent le cà phê glacé même si on peut toujours demander qu’il soit servi chaud. Le café glacé vietnamien le plus fréquent est le cà phê sữa đá qui est une version au lait concentré sucré : c’est super bon mais carrément pas diététique !

Ils le servent toujours avec un thé, froid ou chaud selon la température demandée pour mon café. Mes dents les remercient 😬

Le saviez-vous ? Le Vietnam est le deuxième producteur mondial de café après le Brésil, et le 1er producteur de Robusta ☕

Cette passion pour les boissons sucrées se retrouve aussi dans leur adoration suprême pour les thés au lait, les bubble tea et les jus de fruit. Par contre ce qui est particulièrement frustrant dans leurs établissements de café, c’est qu’ils ne vendent jamais à manger ! Il faut énormément chercher pour trouver un café qui proposerait aussi des viennoiseries… Ici, comme à Bali, le matin, ils mangent salé. Mais pas le salé qu’on aime : chez eux le matin c’est soupe de boeuf et sandwich au pâté 🤢 

Le cà phê đá se prépare avec un petit filtre en métal appelé phin cà phê. Avec cette méthode de filtration, le café est super concentré (aka ce n’est vraiment pas bon sans sucre).

Et je ne sais toujours pas si on doit dire Saigon ou Ho Chi Minh… Quelle idée d’appeler sa ville du nom d’un type mort il y a cinquante ans aussi !

Mes chers compatriotes

Je l’avais déjà un peu expérimenté au Laos, et c’est toujours surprenant de constater que la culture française est aussi présente au Vietnam. Le pays a en effet été sous protectorat français de 1887 à 1954 durant la période coloniale de l’Indochine. Et c’est bien plaisant de se retrouver un peu au Pays en étant au bout du monde 🥐

Du coup on se fait plaisir à dénicher des croissants, qu’ils servent chaud avec une sorte de crème anglaise en accompagnement et avec des couverts (?!).

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Des fois on voit de drôles de choses, comme des réclames d’un autre temps

Et même dans les endroits les plus insoupçonnés, ils n’oublient pas de s’adresser à leur peuple préféré dans leur langue – Bar de la rue Bùi Viện

Ils nous apprennent même du vocabulaire français ! Que celui qui sait ce que « Tube à égruger du betel » veut dire veuille bien nous éclairer de ses lumières…

Tout ça pour dire, Vive la République, et Vive la France ! 

Plus besoin de rentrer, on est déjà chez nous 🥖

Retour à Toulouse avec la basilique Saint Sernin

Escapade à Lyon, place Bellecour

Virée à Aix-en-Provence

Bon, bref j’arrête vous avez compris l’idée !

Nos premières impressions

Nos premiers pas dans Ho Chi Minh sont donc un peu mal assurés et pleins de naïves observations. Nous sommes contents d’avoir choisi de rester 1 mois dans cette ville qui bat à 100 à l’heure. Ici, tout se vit : c’est par les échanges humains que l’on découvre la ville, et cela demande du temps. Comme nous l’avions constaté à Bali, on estime qu’il faut trois semaines pour se sentir à l’aise dans une culture si éloignée de la nôtre. Heureusement qu’on a le temps pour découvrir Ho Chi Minh sans pression !

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