Regarder avant de traverser

Comment est-on arrivés là ?

Pour remettre un peu de contexte, nous sommes arrivés à Hanoï, la capitale vietnamienne située dans le nord du pays début mars (et oui ça date… suis à la bourre) pour réceptionner Yoann qui nous arrivait de France. Après 1 mois avec les bordelais Yoann & Fred, ce sont mes parents qui débarquent à Hanoï début avril pour dix jours de vacances. Les photos sont un peu pêle-mêle de ces 90 jours passés dans le nord du Vietnam !

Pour célébrer les visites in extremis de nos amis et famille, nos invités ont droit à un formidable accueil en tenue traditionnelle à l’aéroport 😉

Les petites dames à vélo

A la différence d’Ho Chi Minh qui est une ville relativement moderne aux larges avenues où circulent des milliers de scooters, Hanoï a conservé ses ruelles d’antan. C’est donc un dédale de rues commerçantes où se croisent des vendeuses de fruits à vélo, des scooters pressés de rentrer chez eux, des touristes à pied qui photographient chaque instant de vie et des taxis en voiture qui tentent de se frayer un chemin parmi tout cette animation. Un véritable capharnaüm ! 

Les petites dames qui vendent des gourmandises et des fleurs sur leur vélo (ou leurs épaules, pauvres p’tites dames…) sont légions dans le cœur de la vieille ville. On leur achète un fruit du dragon pour faire goûter aux parents qui ne connaissent pas la saveur de ce joli fruit rose au goût sucré, ou des bánh rán, des boulettes de riz gluant frites que Papa désignera tout de même comme le meilleur dessert du Vietnam. Et croyez-moi on a affaire à un connaisseur en termes de dessert.

Train Street

Train Street est l’un des lieux mythiques d’Hanoi. Il s’agit de cette rue où passe un train à quelques centimètres de nos genoux dans une ruelle peuplée de cafés. On ne s’attendait pas à grand chose et on a été étonnés de la réelle proximité de l’énorme train qui passe tout de même à une vitesse assez importante pour écraser en un éclair nos capsules de bière ! Il ne ferait pas bon se trouver sur la voie à son arrivée…

On a eu la chance folle d’arriver par hasard cinq minutes avant le passage du premier train, juste le temps que notre bière plus ou moins fraiche soit servie et nos capsules installées sur les rails, puis avons pu observer deux autres trains nous frôler le visage dans l’heure qui suivit ! Sacrée chance lorsqu’on sait qu’il en passe à peine 6 par jour désormais. Les autorités deviennent plus strictes concernant l’accès à Train Street : il faut se faufiler dans l’arrière-boutique d’un commerçant proche pour être guidés sur la rue mythique. Petite épopée !

Vous observez en cliquant sur les photos des cages à oiseaux suspendues au-dessus de nos têtes. Les asiatiques en général raffolent du chant des oiseaux enfermés et les trouvent jolis. Pauvres petites bêtes 😔

Que des pilotes

Je parle de dames à vélo, d’une rue à train… vous avez compris, au fond, la principale chose à faire à Hanoï c’est d‘observer la vie foisonnante des vietnamiens qui se déplacent. C’est hallucinant de constater la fluidité du trafic de la capitale compte tenu du nombre de personnes qui roulent dans n’importe quel sens. On se demande par quelle magie personne ne se rentre dedans… A son arrivée, Papa a dit « HORS DE QUESTION QUE JE CONDUISE UN DEUX-ROUES ICI ».

Dix jours plus tard, devinez qui se régale sur sa Yamaha 125 ?

La visite à la boutique Harley-Davidson fut non négociable…

La street food

Il est un autre plaisir qu’une capitale mondiale puisse offrir : LA NOURRITURE. La gastronomie vietnamienne est dense et nous continuons de découvrir des plats locaux dans des échoppes installées sur les trottoirs et dans les ruelles en croisant les doigts pour que nos invités ne tombent pas malades.

La fondue vietnamienne

Assis autour d’une casserole de bouillon bouillant (boudiou je viens de comprendre l’origine du mot bouillon !!) maintenu chaud tout au long du repas, on introduit des aliments divers et variés au fur et à mesure pour enrichir le bouillon. C’est la guerre car je refuse que la viande soit versée avant que je n’ai mangé les légumes et les nouilles. Note à moi-même : ne jamais faire de fondue vietnamienne avec des carnivores !

Voyez mon air contrarié.

Du poisson séché

Les vietnamiens font sécher du poisson partout, parfois même sur les capots des voitures. Aucun de nous n’a souhaité en goûter, on ne sait même pas comment ça se consomme… Pour du bouillon de fondue ?

Mais la pose enjouée de ces messieurs est telle que je me dois de partager ces clichés.

Le bo bun ?

Je crois qu’un jour on a mangé ce qu’on appellerait chez nous un bo bun, mais aucune certitude. Avec les vietnamiens, il ne faut pas chercher à comprendre : on vous assoit, on vous sert, vous mangez, vous partez. Point barre. La communication avec les vietnamiens est rudimentaire, et à l’heure où j’écris de Malaisie, nous avons subi un choc culturel de gentillesse des malaisiens. Des gens qui nous parlent ? Qui s’inquiètent de notre satisfaction client ? Qui nous sourient ?! Incroyable. 

J’avais quand même réussi à négocier un plat végétarien dans ce boui-boui aux chaises plastiques bleues, et le tout s’est avéré délicieux. Les parents étaient surpris : dans un boui-boui, on ne vend pas de boisson. Peut-être pour faire fuir les clients plus vite ? 

La citadelle impériale

Petite escale culturelle tout de même dans cette capitale d’état : nous visitons une ancienne cité impériale datant du XIème siècle, au tout début de l’histoire de capitale de Hanoï. On y retrouve la couleur jaune impériale, les petits pavillons et l’esthétique parfaite des lieux pour les photos 😉

Ce qu'on pense d'hanoï

Une chose qu’il faut savoir à Hanoï, et une expatriée française nous l’a confirmé, c’est qu’il ne fait jamais beau. Chaud, oui, mais beau, non. (oui oui Kev, pire que Châteaulin)

Selon une statistique très scientifique de moi-même, nous avons vu le soleil à Hanoï environ 5 minutes en deux semaines. Autrement, le ciel est couvert de nuage et/ou de pollution. Incroyable mais vrai, j’ai fini par m’y habituer (et j’y ai perdu mes poumons et Tristan sa paroi nasale si vous voulez tout savoir).

Ce n’est pas pour autant que nous n’avons pas apprécié cette ville très très très trépidante. Pour preuve, regardez-moi cette joie qui nous anime pas du tout surjouée :

De ce qu’on a retenu de notre expérience, une ville vietnamienne est toujours plus agréable à parcourir en scooter qu’à pied. Ce n’est pas pour rien que les vietnamiens ne marchent jamais…

Et anecdotique mais tout de même : comme en France, les nord-vietnamiens sont moins sympas que les sudistes. Ils ont un comportement plus « chinois », brut de décoffrage qui ne sied pas aux plus susceptibles des humains !

Je passe à la télé !!

Spoiler : j’ai été interviewée et je passe à la télé vietnamienne. Si ce n’est pas un objectif de vie accompli, ça !

A très vite sur les ondes vietnamiennes ! 

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