C'est différent de chez nous...
Fraîchement arrivés sur l’île, nos petits yeux d’occidentaux sont surpris pour un rien. Voici notre rapport d’étonnement !
- Être blanc c’est détonnant
On a le droit aux selfies avec des inconnus quand on croise des indonésiens qui ne voient pas des touristes à tous les coins de rue. Et ça fait de beaux souvenirs pour chacun d’entre nous ! (si on pense à donner notre numéro pour avoir la photo…)
- Les échafaudages sont vernaculaires
Local, écolo, solide, réutilisable… les échafaudages en bambou sont légions. Et en plus c’est joli !
- Il y a des offrandes PARTOUT et TOUS LES JOURS
Le matin, tu te réveilles avec une douce odeur d’encens et tu découvres des offrandes sur ton palier, sur ton scooter et par terre au milieu de la route, déjà à moitié dévorés par les fourmis et les chiens…. Et ça recommence tous les jours !!
- Démarre, arrive, repars
Ici on laisse son casque sur son scooter, personne ne le vole. Tristan a même essayé de laisser les clés sur le scooter : trois heures après, il n’avait pas bougé !
- Le sable est noir !
C’est hyper surprenant. Au début on n’y prête pas vraiment attention, mais quand on regarde ses pieds, on réalise qu’on marche sur un sol absolument noir : c’est beau sur nos peaux blanches ! Cette couleur provient des volcans de l’île. Et désolée pour les éventuels lecteurs podophobes mais je n’ai pas trouvé mieux que mes pieds pour illustrer le propos.
- (Presque) jamais en panne
Ici comme partout dans le monde, nous prenons de l’essence dans les stations essence (appelées Pertamina). Un gars nous demande combien de litres on veut et on le paye en liquide. Soit. Pas très moderne mais cela ne surprendra personne.
Ce qui est surprenant, ce que les petits commerçants du bord de route en ville et en campagne sont aussi des Pertamini : des stations essence très très roots. Une bouteille remplie d’essence, un tamis pour s’assurer qu’on ne verse pas n’importe quoi et zou, roule ma poule !
Ces Pertamini nous ont sauvés alors qu’on tombait en panne sur une route de montagne. Notre scooter n’étant pas tout jeune, la jauge d’essence ne fonctionne pas… Et alors qu’on se disait en pleine montée qu’on ferait bien de faire le plein, bim, le scooter se met à crachoter. Coup de bol énorme : on arrive au col et avons fait la descente à sec pour arriver comme des fleurs chez une petite dame qui nous a dépannés de 2 litres. Terima kasih !!
Et plein d’autres petites choses mais :
- Je crois qu’au bout de 3 semaines on ne peut plus se qualifier de « nouvel arrivant sur l’île »
- Ceux qui sont déjà venus connaissent déjà tout ça, et ceux qui viendront les connaitront bientôt
- Des petites observations étranges sont traitées dans les articles au fur et à mesure sur l’architecture, la religion, la gastronomie…
