Singap ou Hong Kong ?

Le deuxième pays du nem

Les chinois composent les 3/4 de la population singapourienne. Issus de l’immigration des deux derniers siècles, leur culture a évidemment influencé la construction du deuxième état le plus densément peuplé au monde (après Monaco pour ceux qui se demandent).

J’étais positivement surprise de voir que la ville de Singapour prenait soin d’afficher des panneaux touristiques aux lieux historiques de la ville pour expliquer son passé. Ils ont par exemple installé des statues qui incarnent « la vie d’avant », comme des enfants qui jouent au jianzi dans la rue, un homme qui tire un rickshaw ou des personnes qui boivent le thé comme sur la photo ci-dessous. Ca permet un peu d’imaginer la vie chinoise d’autrefois !

Je ne suis jamais allée en Chine mais là où on retrouve peut être le plus la culture chinoise, c’est dans la façon singapourienne de s’alimenter  🍚 🥢 
Pour ne pas payer 25€ de restaurant à chaque repas, nous adoptons le même comportement que les locaux : nous allons déjeuner le midi dans les Food Market de la ville. Selon le type de Food Market, on y croise des familles avec enfants, des salariés en déjeuner d’équipe ou les plus pauvres des singapouriens. Il s’agit juste de vastes halles avec de nombreux stands de nourriture : on achète notre repas au stand de notre choix et pouvons utiliser les tables centrales pour poser notre plateau. 

Et niveau nourriture, on retrouve des légumes sautés, du canard laqué, des choses innommables que je ne goûterai jamais de ma vie. C’est assez drôle car les indiens mangent indiens, les chinois mangent chinois, les occidentaux mangent occidental… Quand je regarde l’assiette de quelqu’un, je peux deviner la tête de la personne assise devant ! 😂 

On a gouté le rojak, le plat singapourien que Barack Obama avait cité lors de sa visite comme étant « celui qui incarnait le mieux Singapour » : un mélange savant d’ingrédients qui n’ont rien à voir les uns avec les autres mais qui forment un ensemble cohérent. Tapez « rojak » sur Google, vous verrez, ça ne ressemble à rien. C’est une salade tiède de légumes et de fruits recouvertes d’une sauce cacahuètes-crevettes. On croirait que quelqu’un a voulu vider son frigo, a tout mélangé, a créé une sauce pour cacher le tout et tadaaa : le rojak est né 💥 C’est un vrai gloubi-boulga.

La petite souris est passée

J’ai réussi à réserver deux places pour la visite guidée du Temple de la relique de la dent de Bouddha. Pas peu fière héhé et en plus c’est gratuit. Nous voilà partis pour plus de 2h de visite, casque sur les oreilles avec une guide locale qui parle un anglais impeccable (normal, c’est l’une des 4 langues officielles ici). Le temple a été construit il y a 15 ans donc il est relativement jeune, mais l’architecture traditionnelle a été respectée. Nous parcourons les 4 étages, dont la salle de la relique de la dent tout en or mais que nous n’avons pas le droit de prendre en photo. 

De ce qu’il me reste de souvenirs de cette visite :  je peux vous dire que sur la deuxième photo, à l’entrée du temple où nous sommes encadrés par 2 statues, et bien celle de gauche, bouche fermée, représente l’inspiration de la Naissance et celle de droite, bouche ouverte, représente l’expiration de la Mort. Et au milieu, le temple = la Vie. Maliiiiin !

Dans ce temple, on voit partout des petits bouddhas sur tous les murs. En fait, c’est un vrai business : partout dans le temple, on retrouve des sculptures, pans de murs ou peintures qui sont ouverts à donations. Le temple a été entièrement financé par les donations des fidèles et est entretenu par l’argent que donnent les fidèles pour « acheter » une sculpture, un pan de mur… le temps d’une année ou d’un mois. Pour eux, ils s’achètent de la chance ou du bonheur, et pour le temple, ça fait des sousous.

On retrouve le signe du zodiaque de notre année 1995 (je vous laisse deviner notre animal zodiaque…) et faisons une petite offrande à Bouddha pour le remercier de ces trois heures de visite gratuites.

J’écris ces lignes un mois après notre visite à Singapour et réalise que je n’en ai pas retenu grand chose ahah. J’aurais du prendre des notes ! Heureusement on nous a donné des livres pour apprendre le bouddhisme. Du premier feuilletage que j’en ai fait, c’est une religion pacifique à l’écoute de soi, des autres et de l’environnement. Vive Bouddha ! 

On se balade dans le quartier chinois : j’admire mes shophouses d’amour que j’adore, toutes les devantures sont plus belles les unes que les autres, on boit un bubble tea au taro (mon préféré 🧋) , un vieux chinois nous parle en français pendant 15 minutes avec un accent à couper au couteau mais il est si heureux de parler qu’on le laisse nous raconter ses trucs… 
Bref, cela fait plaisir de déambuler au hasard des rues de la ville, avec des passages piétons, des trottoirs, des feux rouges, des magasins de tout et de rien, des façades travaillées… Tout ça n’existe pas à Bali !

Les shophouses sont bien plus belles en vraies qu’en photos, zut il va falloir retourner à Singap’ pour les admirer 🙄 

Qu’est-ce qu’on voit sur cette dernière photo ? The Clan ! La tour parait petite à côté des mastodontes qui l’entourent mais elle fait déjà 22 étages… Dans le « trou » du dernier étage, c’est la piscine ! 

Les mastodontes en l’occurence, ce sont à eux seuls une attraction phare de Singapour. 

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